Pyrale du Buis à Annecy dans les Alpes

Eradiquation et extermination de la pyrale du buis en Rhône Alpes et Genevois

Description & Mode de vie des pyrales du Buis

Les papillons ou  lépidoptères (Lepidoptera) sont un ordre d’insectes dont la forme adulte (ou imago) est communément appelée papillon et dont la larve est une chenille. .
Il s’agit d’un ordre d’insectes très répandu dans nos régions alpines et dans le monde. Il se caractérise à l’état adulte par des paires de pattes (de 3 paires de pattes) et d’ailes (d’une paire à 3 paires d’ailes) qui sont recouvertes d’écailles colorées.

Ils pondent des œufs qui, à l’éclosion donnent des chenilles. Ces dernières se transforment ensuite en chrysalide (s’abritant ou non dans un cocon préalablement tissé) avec plusieurs phases larvaires. Il en émerge l’adulte appelé imago, ou papillon. Ce cycle biologique est donc composé de quatre stades distincts: œuf, chenille, chrysalide et papillon. Ce sont des insectes à métamorphose complète.

Comme les abeilles et la plupart des insectes pollinisateurs, les espèces de papillons disparaissent en raison des activités humaines (pratiques agricoles, pollutions lumineuses, utilisation de pesticides, etc…)

Biologie de la pyrale & Utilité pour la faune et la flore

Les familles de papillons sont très diverses en termes d’exigences écologiques. Les papillons souvent associés à une ou quelques espèces de plantes ou à un type d’environnement . Ils sont d’excellents indicateurs biologiques. Les papillons sont sensibles à de nombreux facteurs de dégradation de l’environnement alors même qu’ils sont des pollinisateurs, ce qui en fait d’intéressants bioindicateurs.

Chez nous en Europe notamment, on les utilise pour évaluer l’état et la santé des écosystèmes et l’état de certains services écosystémiques qui sont des ressources (et des indicateurs) importants pour les questions de soutenabilité du développement. Parmi ces papillons, il en existe des familles appelées nuisiblesà cause de leur comportement envahissant, des nuisances qu’ils provoquent aux autres espèces et aussi de la dangeraosité de leurs chenilles pour l’homme, la faune et la flore.

BEN4D, sentinelle environnement, agit pour limiter la prolifération de certains espèces nuisibles durant leurs phases larvaires nuisibles. Il s’agit tout particulièrement des pyrales du buis et des papillons de pin (voir chenilles processionnaires du pin).

Reconnaître et identifier la pyrale du Buis

(Cydalima perspectalis)
C’est une espèce de papillon nocturne, attiré par la lumière, qu’on peut voir tournoyer autour des lampadaires. Discret la journée, on ne le voit voler de jour que s’il a été effarouché. Sa chenille ne semble consommer que des feuilles de buis (déjà observé en Europe sur buxus sempervirens), (buis commun) ;

  1. rotundifolia(ou buis à feuilles rondes qui est une variété horticole) et Burus colchica Pojark (ou buis de Colchide ou du Caucase).

Elle est reconnaissable à sa tête noire luisante et son corps vert clair, strié longitudinalement de vert foncé. On notera la présence de verrues noires et de longs poils blancs isolés. Ces larves ne sont pas urticantes. Les fausses pattes abdominales sont au nombre de 10. La pyrale de buis est une espèce envahissante considérée comme nuisible pour les dégâts causés à ses hôtes.

Depuis, cette espèce est régulièrement signalée en Alsace, et plus récemment en Île-de-France, et en Poitou-Charentes, dans les Landes, Rhône, l’Isère, l’Ain, la Drôme, l’Ardèche, la Savoie, la Haute-Savoie, le Cher, l’Aube, le Tarn, le Jura, la Corrèze, la Dordogne, le Lot, les Pyrénées-Orientales et en Cote d’Or.

Quels moyens pour lutter contre la pyrale du buis ?

À ce jour, cet insecte invasif n’est pas naturellement régulé par les prédateurs et parasitoïdes qui se trouvent dans les milieux naturels. Seule une prise en charge par des professionnels du traitement antiparasitaire peut réduire sa prolifération et sa nuisance à l’écosystème. Son cycle de vie étant multiple dans l’année, le traitement de cet insecte nécessite plusieurs interventions pour cerner son développement. BEN4D, vous propose.

Une lutte par prélèvement mécanique

Les chenilles non-urticantes sont ramassées lorsqu’elles sont en faible nombre. Une fois prélevées, ces dernières sont détruites par l’effet d’un insecticide ou par incinération.

Lutte par action microbiologique

Aujourd’hui la lutte biologique est un moyen de lutte efficace en utilisant le BTK (Bacillus thuringiensis). Une fois que les chenilles éliminées (mécaniquement ou par traitement), de nouvelles feuilles apparaissent progressivement même sur des plants très affectés. Attention cependant en période de sécheresse d’irriguer ces plants défoliés.

La lutte par brulis :

(En cas de défoliation totale et de mortalité du buis). Les plants largement infestés peuvent être arrachés et brûlés pour freiner le développement des chrysalides et l’envol de papillon adulte.

Autres espèces de nuisibles rampants contre lesquels nous intervenons :